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VIDÉO. Attaque d'un fourgon pénitentiaire : « À Nantes aussi, les craintes sont là »

par Ouest France

Des dizaines d'agents ont bloqué les prisons de Nantes, ce mercredi 15 mai, comme partout en France, après l'attaque d'un convoi pénitentiaire dans l'Eure, la veille. En Loire-Atlantique, comme ils l’ont annoncé hier, entre 100 et 200 agents se sont rassemblés dès leur prise de poste, ce mercredi matin, à l’appel d’une intersyndicale (FO Justice, Ufap, CGT pénitentiaire, SPS). Que ce soit à la maison d’arrêt (une centaine), au centre de détention (une soixantaine) ou encore, à Orvault, à l’établissement pénitentiaire pour mineurs (une dizaine). Des retraités sont également venus soutenir les manifestants. Ils se mobilisent après l'attaque d'un fourgon dans l'Eure mardi qui a tué deux de leurs collègues et blessé trois autres.Le Prej de Nantes applaudiComme le symbole de leur ras-le-bol face aux violences dont les agents peuvent être victimes et au manque de moyens en particulier humains qu’ils dénoncent, un feu a été allumé devant les portes d’entrée du quartier maison d’arrêt, planté au nord de Nantes. Et salué avec une forte émotion l'arrivée sirènes hurlantes de leurs collègues du Pôle de rattachement des extractions judiciaires (Prej) de Nantes. Lire aussi : Attaque d’un fourgon pénitentiaire : une forte émotion au palais de justice de NantesYann Hervé, représentant d'Ufap Unsa Justice, évoque l'émotion, la solidarité et les craintes des agents de la pénitentiaire en Loire-Atlantique.