VIDÉO. Armes blanches dans les écoles : quelles solutions pour les bannir ?
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Le drame de Nantes jeudi 24 avril au lycée Notre-Dame-de-Toutes-Aides a ravivé le débat. Comment interdire les couteaux au sein des établissements scolaires ? Le Premier ministre donne quatre semaines à une groupe de travail pour formuler des propositions concrètes. L'attaque a sidéré tout le pays. Jeudi, un adolescent a frappé au couteau quatre élèves, en pleine classe, au lycée Notre-Dame-de-toutes-Aides, à Nantes. Une lycéenne de 15 ans en est morte. Le drame pose, encore une fois, la question de la lutte contre les armes blanches autour des établissements scolaires.Car la liste des jeunes attaqués au couteau est beaucoup trop longue depuis le début d'année : un blessé grave de 17 ans dans son lycée des Hauts-de-Seine en février, et un élève de 17 ans tué devant son école dans l'Essonne fin mars. D'après l'Éducation nationale, les signalements d'armes blanches dans les établissements ont augmenté de 15 % sur l’année écoulée. Et si certaines mesures ont déjà été prises - le Premier ministre demande d’aller encore plus loin. Alors, on a regardé les différentes pistes à l’étude. Et voilà ce qu’on a trouvé.Une évolution des portiques de sécurité ? En mars, le gouvernement a déjà dégainé de premières mesures : des sanctions systématiques pour les porteurs d’armes blanches dans les écoles et des fouilles aléatoires devant les collèges ou lycées sur demande des directeurs. Mais, un mois plus tard, d'autres pistes sont clairement explorées. L'hypothèse des portiques de sécurité à la manière des aéroports refait surface. Ils pourraient détecter la présence d’une arme blanche dans un sac ou dans une poche de manteau. Sauf que s'ils existent déjà aux États-Unis, en France, nos portiques sont moins bien équipés : un badge pour entrer, mais pas de détecteur. Cela n’empêche pas le passage à l'acte d’un élève.Depuis longtemps, des élus ou des parents réclament les fameux détecteurs de métaux. Pour l’instant personne n’a pas mis l’argent sur la table. Le coût peut s'élever à 5 000 euros en entrée de gamme et jusqu'à 100 000 euros. Sans compter l’entretien et le personnel qui va avec. Et il faut en mettre plusieurs à l’entrée, pour éviter trop de files d’attente… Mu
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