VIDÉO. Après l'affaire Depardieu, ces militants de Saint-Nazaire dénoncent les violences sexistes

par Ouest France

Après le 25 novembre et le 8 mars, le 11 janvier s'est imposé comme une nouvelle date dans le calendrier pour dénoncer les violences faites aux femmes. Une cinquantaine d'habitants de Saint-Nazaire ont répondu à l'appel national à manifester devant les tribunaux et préfectures de France. Les mots de soutien du président de la République envers l'acteur Gérard Depardieu, mis en examen pour viols, n'ont pas été digérés. "Un monde sans violence sexiste et sexuelle"A Saint-Nazaire, comme un peu partout en France, le collectif interféministe local, les syndicats, les associations et des citoyens militants pour les droits des femmes, ont décidé de scander leur opposition à "ce vieux monde", jeudi 11 janvier.Sur les grilles du tribunal de Saint-Nazaire, la cinquantaine de manifestants a brandi des pancartes avec un message clair : "Nous voulons un monde sans violence sexiste et sexuelle". Capucine, 18 ans, rêve du "jour où [elle] n'aura plus peur de marcher dans la rue à cause des hommes."Lire aussi : Gérard Depardieu dans « Complément d’enquête » ce jeudi : on fait le point sur les enquêtes en cours"Nous avons touché le fond"Si les militants féministes avaient des doutes sur la promesse de faire de l'égalité femme-homme la grande cause du quinquennat d'Emmanuel Macron, une manifestante n'y croit plus désormais. "Avec les propos du président de la République défendant Gérard Depardieu, nous avons touché le fond."Des déclarations qui ont touché aussi les hommes, présents ce jeudi aux côtés des militantes les plus engagées dans cette lutte. L'un d'eux a pris la parole : " J'ai l'impression qu'il y a une solidarité de genre qui amène des hommes à se taire et qu'il faudrait déconstruire", prône-t-il.Outre la cause des femmes, la défense des enfants et des minorités de genre étaient également au cœur du rassemblement. "Les violences démarrent avec le sexisme et virent vers l'homophobie, la transphobie et le racisme", dénonce une militante de Queer'Amann.

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