VIDÉO. Ancien élève de lycée professionnel, il s'épanouit comme technicien d'usinage
par Le Maine Libre
Axel Meunier, ancien élève en filière professionnelle au lycée d'Estournelles de Constant à La Flèche (Sarthe), raconte son quotidien de fraiseur chez Roussel-Mecab, à Morannes (Maine-et-Loire). Le métier de technicien d'usinage offre de belles carrières souvent méconnues. Au milieu des vingt machines dans le hangar de Roussel-Mecab, Axel Meunier fabrique une pièce en métal, ce mardi 16 janvier 2024. Formé comme technicien d'usinage en filière professionnelle au lycée d'Estournelles de Constant à La Flèche (Sarthe) puis en BTS à l'UIMM du Mans, il travaille depuis chez Roussel-Mecab, à Morannes (Maine-et-Loire), comme fraiseur. Il forme des pièces de différentes matières et pour des usages très variés, en commandant des machines.Le jeune homme commande son engin depuis un ordinateur. À 21 ans, Axel Meunier possède un savoir-faire, un poste à responsabilités et a de belles perspectives d'évolution professionnelle. "Je suis passé responsable de l'outillage et des fournitures de l'atelier" déclare-t-il fièrement, dans un concert ambiant de coups de marteau et autres bruits continus. Il gère les stocks, passe des commandes, suit l'affûtage des outils...Énormément de possibilités d'évolutionsLe métier manque de bras et les patrons sont friands d'éléments compétents et motivés. "Il existe énormément de possibilités d'évolutions, on peut se perfectionner dans des spécialités très différentes" ajoute-t-il. "C'est dommage que ce métier n'intéresse pas plus que ça. On peut devenir technicien d'usinage avec un bac professionnel. Avec un BTS, c'est mieux."Du lubrifiant goutte depuis une machine, dans un bac plein de copeaux en métal. Au plafond, un pont roulant soulève de lourdes charges. Des câbles et tubes d'air comprimé courent le long des parois en hauteur. Au sol, les employés circulent d'une machine à l'autre et sur des tables à roulettes, des rondins en acier attendent d'être travaillés. À quelques mètres de là, un autre ouvrier actionne avec énergie une presse en bleu de travail. Contrairement aux apparences, il n'est pas forcément nécessaire d'être un colosse pour exercer cette profession très manuelle. "Cela dépend du poste qu'on a, mais pour le mien, il n'y a pas besoin d'avoir une grande condition physique, si ce n'est qu'il faut être debout toute la journée." + À plus de 90 ans, Monique héberge un apprenti de 15 ansDes avantages dans une petite entrepriseCe n'est pas le seul prér
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