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VIDÉO. Affaire Philippine : à Angers, la police fait usage de lacrymogènes pour bloquer les antifas

par Le Courrier de l'Ouest

À Angers, la police a fait usage de grenades lacrymogènes pour bloquer les antifas qui manifestaient pour dénoncer l’instrumentalisation par l’extrême droite du meurtre et du viol de Philippine. Plusieurs dizaines de militants antifascistes se sont rassemblées place Imbach à Angers ce lundi 30 septembre pour dénoncer l’instrumentalisation par l’extrême droite du meurtre et du viol de Philippine, une étudiante de 19 ans dont le corps a été découvert le 21 septembre dans le bois de Boulogne.Le principal suspect est un Marocain sous OQTF. De quoi réveiller l’extrême droite qui en a fait son bouc émissaire. Alors que les militants antifascistes tentaient de remonter la rue Émile Bordier, des grenades lacrymogènes ont été lancés par les forces de l’ordre.Encerclés et gazésDes manifestants ont été encerclés par les forces de l'ordre. Certains ont dû se réfugier là où ils le pouvaient, comme dans une laverie. Une jeune femme a accueilli des manifestants dans son appartement pour les protéger.À quelques rues de là, l’ultra droite identitaire organisait son propre rassemblement. Sur la place du Ralliement, environ 150 personnes ont rendu hommage à Philippine. Les participants se sont dispersés dans le calme après avoir prié.