VIDEO. A Vire, l'entreprise Guy Degrenne fabrique la torche olympique de Paris 2024
par Ouest France
Vendredi 17 novembre 2023, le groupe sidérurgique ArcelorMittal et le comité d’organisation des Jeux olympiques ont présenté à Vire (Calvados), à l'entreprise Guy Degrenne, les différentes phases de fabrication des plus de 2 000 torches des Jeux olympiques Paris 2024. Nom de code: Vuvuzela. C'était le projet secret de fabrication de la torche olympique développé dans l'entreprise Guy Degrenne, à Vire Normandie (Calvados) en lien avec ArcelorMittal et dévoilé l'été dernier aux salariés et au grand public. Un bel objet de 70 centimètres de haut et de 1,5 kg, qui tranche avec les torches du passé, en étant plus symétrique et pas évasé. « Elle est magnifique, singulière et légère. Je trouve la courbe très féminine. Je suis très fière de sa singularité et qu'on ait la même torche pour les Jeux olympiques et paralympiques. C'est le reflet de nos jeux », s'est réjouie Delphine Moulin, directrice des cérémonies de Paris 2024. Lire aussi : Jeux olympiques de Paris 2024. La flamme olympique passera par GranvilleLong process« Il y a eu plusieurs étapes en amont, sur trois de nos sites français, souligne Eric Niedzielka, président France d’ArcelorMittal, lors d'une présentation officielle dans les locaux de Guy Degrenne à Vire, vendredi 17 novembre 2023. On est partis d’un acier recyclé, de ce qui était auparavant une partie de voiture ou un ancien lave-vaisselle. On l'a refondu, car l’acier se recycle indéfiniment, puis laminé pour obtenir une feuille d’acier de 0,7 mm d’épaisseur, qui a ensuite été découpée. Et on a choisi deux partenaires pour l’étape finale de la torche. Le dernier partenaire orne celle-ci d’un revêtement de haute technologie qu’on retrouve généralement dans le luxe ou l’industrie spatiale, mais juste avant, c’est chez Guy Degrenne que les plaques sont découpées, façonnées puis soudées. » C’est aussi à Vire, une fois que tout est terminé, que les pièces qui composent la torche sont assemblées, en moins de trois minutes, au fond d'un grand entrepôt. Dans une pièce sous étroite surveillance avec vigiles et caméras.
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