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VIDEO. A St-Nazaire, dernier rush avant la fermeture de Zara, Bershka, Pull & Bear et Stradivarius

par Presse Océan

Les quatre enseignes ferment leurs portes définitivement ce samedi 11 janvier 2025 au Ruban Bleu. Une décision du groupe Inditex que les clients ne comprennent pas, sans cacher déception et amertume. Jour de soldes au Ruban Bleu ce samedi 11 janvier 2025. Jour de fermetures aussi. Au soir de ce samedi 11 janvier 2025, les magasins Zara, Bershka, Pull & Bear et Stradivarius baisseront définitivement le rideau. C’était annoncé depuis l’été dernier, une décision du groupe espagnol Inditex, la maison mère de Zara, qui souhaite quitter les villes moyennes. Saint-Nazaire en fait donc partie. Ce samedi, les clients profitent des dernières heures d’ouvertures dans des rayons déjà clairsemés. Ils regrettent surtout ces fermetures. « Encore une fois on est en train de tuer le commerce proximité au profit d’internet », regrette Wilfried, habitant de Ponchâteau venu en famille pour une séance de shopping.« Le Ruban Bleu va perdre de son attractivité »Lui voit dans ce choix une « aberration, alors que les chiffres d’affaires étaient bons ». Gwenaelle et Allison ont fait la route depuis Blain, « parce que c’est le dernier jour », dit la maman. « C’est vraiment dommage parce que le centre commercial est très agréable ». Beaucoup disent regretter les prix intéressants pratiqués dans ces enseignes. « Un jean à 25 €, c’est imbattable », souffle Florence en ressortant de Zara. « C’est surtout pour les jeunes que c’est triste, le Ruban Bleu va perdre de son attractivité ».« Je trouve ça lamentable »Reste une question. Aller où ? À Nantes, oui « mais c’est moins pratique, c’est plus loin », regrette Emeline qui venait de Pornichet à Saint-Nazaire principalement pour Stradivarius. « Personnellement, je ne viendrai plus. Pour une seule enseigne, ça ne vaut pas le coup. Je trouve ça lamentable ». Dans les magasins concernés où les files d’attente s’allongent aux caisses, les salariés sont débordés et ne préfèrent pas répondre aux questions. Mais une vendeuse ne cache pas « être très triste. On aurait préféré continuer, évidemment ». Il reste encore quelques heures avant la fermeture définitive.