VIDEO. A Saint-Nazaire, les agriculteurs dénoncent «les marges» de la grande distribution
par Presse Océan
Une vingtaine d'agriculteurs ont investi le Leclerc de l'Immaculée à l'appel de la Confédération paysanne ce mardi 30 janvier 2024. Ils demandent des rémunérations "au juste prix". Dans le calme, mais avec détermination. Ce mardi 30 janvier 2024, une vingtaine d’agriculteurs ont investi les rayons du Leclerc de l’Immaculée à Saint-Nazaire. Au coeur de la crise agricole, les exploitants locaux de la Confédération paysanne ont tenu à faire passer leur message et dénoncer «les marges de la grande distribution et de l’agroalimentaire». Accompagnés par la direction de l’établissement, les «paysans» ont étiqueté différents produits : fruits et légumes, viandes ou lait. «Le prix auquel on m’achète mon lait n’arrête pas de baisser alors qu’il augmente dans les rayons. Il y a un delta et c’est ça le problème», résume Quentin Guellec, producteur bio à Guérande. «On en a marre d’être les variables d’ajustement»C’est l’une des facettes des revendications des manifestants du jour, en lutte contre «la loi Egalim qui ne prend en compte que le coût de production et pas le coût de revient», tonne Matthieu Brosseau, éleveur de volailles à Saint-Lyphard, «on veut aussi un prix minimum à l’importation». Il y a évidemment un «cri de colère», le même qui agite le monde agricole dans l’ensemble de l’Hexagone face à cette «grande distribution qui fait pression sur les producteurs. On en a marre d’être les variables d’ajustement».
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