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VIDÉO. À Saint-Nazaire, la précieuse aide alimentaire de l’association Cop1 pour les étudiants

par Presse Océan

L’association vient d’ouvrir une antenne dans la cité portuaire. Elle a fait une première distribution ce samedi 16 novembre 2024 pour cent étudiants préalablement inscrits. Une initiative qui fait du bien. Une file d’attente, mais une ambiance conviviale. Ce samedi 16 novembre 2024, cent étudiants défilent à La Source, le lieu nazairien dédié au 16-25 ans. Ils viennent profiter d’une distribution de denrées alimentaires proposée par l’association Cop1. Créée pendant le confinement, l’association vient d’ouvrir une antenne à Saint-Nazaire, la vingtième dans l’Hexagone. Elle vient en aide aux étudiants confrontés à la précarité. Une nécessité face au coût de la vie, l’inflation, les dépenses fixes auxquelles les jeunes ne peuvent pas déroger (téléphone mobile, internet, transport) : « On sait qu’un jeune sur deux saute des repas », confirme Jade El Ayadi-Gaouaou.« Dans la mauvaise tranche »Ce samedi, les étudiants préalablement inscrits sont accueillis par une quinzaine de bénévoles nazairiens, eux aussi étudiants. Sur le stand, des produits secs, fruits et légumes bio, produits d’hygiène. Tous collectés auprès de la Banque alimentaire et chez un producteur de la région nantaise. Franchir le cap n’est pas facile. Mais les étudiants croisés ce samedi s’en accommodent et saluent l’initiative, même si, selon Enzo, originaire de Marseille en première année à Polytech, « ce n’est pas évident ». Il n’est pas boursier mais dit être « dans la mauvaise tranche ». « J’ai assez de revenus pour ne pas en avoir, mais pas assez pour être à l’aise », explique-t-il.« Je vais pouvoir me faire de bons petits plats »On croise aussi Louis et Tom, 18 ans, et Bretons tous les deux, en première année d’école d’ingénieur. Le premier évoque « le coût de l’école. Il reste pas beaucoup derrière pour faire les courses » ; le second ajoute celui « de l’essence ». La distribution est pour eux un sacré coup de pouce. D’autant qu’elle est ouverte à tous les moins de 26 ans, « sans condition de ressource », souligne Jade El Ayadi-Gaouaou. L’association annonce qu’elle fera une distribution par mois. « Je vais pouvoir me faire de bons petits plats », souffle Lola, 19 ans, étudiantes à l’école des Beaux-Arts. Ça sera le mot de la fin.