VIDÉO. À quelles propositions progressistes Kamala Harris a-t-elle renoncé ?
par Le Courrier de l'Ouest
La candidate démocrate à la présidentielle américaine a dû revoir sa copie et adoucir certaines de ses propositions pour convaincre l'électorat du centre, seul moyen, selon elle, d'accéder la Maison Blanche. Depuis qu’elle a remplacé au pied levé Joe Biden en juillet dernier, la vice-présidente et candidate démocrate a pris ses distances avec quelques positions progressistes endossées quelques années plus tôt, pendant la primaire de son parti en 2019.Dans une Amérique ultra-divisée, Kamala Harris fait le pari que l’élection face au républicain Donald Trump se gagnera au centre, en mobilisant les électeurs indécis des Etats décisifs. Kamala Harris ne promet plus, par exemple, d’interdire la fracturation hydraulique, alors qu’elle s’y est opposée par le passé.Les armes à feuL’ancienne sénatrice de Californie promet aussi de durcir la politique migratoire. Dans le même temps, elle défend avec vigueur le droit à l’avortement, rappelle avec fierté avoir été l’une des premières responsables politiques à marier des couples homosexuels quand elle était magistrate à San Francisco, et entend alourdir la fiscalité des grandes fortunes. Depuis son entrée en campagne, Kamala Harris a évité de parler de la peine de mort, dont elle a longtemps réclamé l’abolition.Son approche de la question des armes à feu, politiquement explosive aux Etats-Unis, est parlante. L’ancienne magistrate promet d’interdire les fusils semi-automatiques mais elle ne manque désormais pas une occasion de dire qu’elle possède elle-même une arme. Sur le plateau d’Oprah Winfrey, elle a même déclaré en riant: «Si quelqu’un force l’entrée de mon domicile, il se fera tirer dessus.»
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