VIDÉO. À Paris, une rétrospective XXL dédiée à Invader, figure internationale du street art
par Ouest France
Jusqu’au 5 mai, les anciens locaux du journal « Libération », à Paris, accueillent sur 3 5000m2 une rétrospective consacrée à Invader, figure majeure du street art. Une plongée épatante dans son univers constitué de 4 000 mosaïques, déclinaisons des personnages hyper-pixelisés du préhistorique jeu vidéo Space invaders. Figure majeure du street art français, adepte de l’anonymat dans la veine d’un Banksy, Invader pratique de son propre aveu « de l’acupuncture urbaine ». Depuis 1998, ce désormais quinquagénaire pique la curiosité désormais de près de 400 000 fans, avec ses mosaïques inspirées par le « préhistorique » jeu vidéo Space invaders. Des personnages hyper-pixélisés, qu’Invader a commencé à coller sur les murs de Paris et sa banlieue, puis dans le monde entier jusqu’à l’espace (une petite plaquette flotte dans la station spatiale)« Invader space station » près de la station RépubliqueDepuis quelques semaines, et jusqu’au 5 mai, pas besoin d’aller à Katmandou, Perth ou Tokyo pour aller traquer les oeuvres : tous les Invaders sont réunis dans une rétrospective XXL, baptiséehttps://invaderspacestation.seetickets.com/content/billetterie et présentée dans les anciens locaux du journal Libération, à Paris, près de la place de la République.Le 1 500e invader à répérer au sommet du Centre PompidouDans cet immeuble, sur cinq niveaux et 3 500 m2, on (re)découvrir tout l’univers d’Invader. Depuis ses premières mosaïques, PA_01 au PA_1 500 (le tout dernier, posé au sommet du Centre Pompidou et visible depuis l’exposition via un téléscope), selon le code à la fois géographie et chronologique conçu par l’artiste, jusqu'à la fresque toujours présente sur le toit terrasse. Sans oublier de projections, des installations et une floppée de photos.
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