« Les plus pénalisés sont encore ceux qui ont des revenus modestes ! Il faudra choisir entre se chauffer ou s’habiller, manger ou se soigner ». Ces mots résonnent devant la préfecture ce jeudi 27 janvier. La manifestation interprofessionnelle a réuni environ 3 000 personnes à Nantes et 1 000 personnes à Saint-Nazaire. Enseignants, soignants, cheminots, étudiants, lycéens, animateurs et bien d’autres se sont unis pour les mêmes revendications. À savoir une revalorisation générale des salaires pour le privé mais aussi pour le public, une hausse des pensions de retraite, l’abandon de la réforme de l’assurance chômage et l’augmentation des bourses et allocations pour les étudiants. Les syndicats clamaient également leur soutien à Nantes révolté et leur souhait d’annuler immédiatement sa procédure de dissolution, annoncée par Gérald Darmanin mardi 25 janvier.
Les manifestants se sont retrouvés à 14 h pour se rendre jusqu’à la tour de Bretagne, point d’arrivée de la mobilisation. Les syndicalistes se sont arrêtés au pied de la tour tandis qu’une centaine de personnes, essentiellement des jeunes, ont repris le chemin de la préfecture, pour finalement arriver jusqu’au château des Ducs de Bretagne où le cortège s’est terminé sur une interpellation et un malaise. Cette mobilisation nationale a engendré 1 246 classes fermées en Pays de la Loire dont 304 en Loire-Atlantique.
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