C'est tôt samedi 20 mars que le collectif vendéen de street-art vendéen Ars Muralis avait programmé son action.
Nommée « Artistes à ciel ouvert : un an de confinement, un an sans artiste", elle est une façon selon le collectif, d’interroger « la place de l’artiste et de l’art dans la ville. On n’arrête pas de demander un lieu pour la culture ».
Toiles, dessins et autres collages sont venus habiller les des vitrines vides et bâtiments désaffectés du centre-ville de La Roche-sur-Yon.
Une mobilisation qui a été marquée par un accroc. Des œuvres ont en effet été retirées par les services de la Ville.
Si de son côté la municipalité assure avoir fait enlever uniquement les œuvres "à caractères sexuels les plus affirmés" en ce jour d'affluence, Ars Muralis dénonce une censure.
Au total, une cinquantaine d'œuvres ont été installées dans le centre-ville yonnais.
Vidéo suivante dans 5 secondes
