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VIDÉO. A la ferme de la Ruelle à Beaufour-Druval, le bio se cultive de père en fils avec des vaches normandes

Name: VIDÉO. A la ferme de la Ruelle à Beaufour-Druval, le bio se cultive de père en fils avec des vaches normandes
Uploaded: 2023-02-22T16:25:40+01:00
Duration: 2 min 3 s

par Ouest France

À l’occasion du Salon de l’agriculture, plusieurs fermes ouvrent leurs portes aux visiteurs pour expliquer le métier d’agriculteur. C’est le cas de la ferme de la Ruelle à Beaufour-Druval (Calvados). Ce vendredi 24 février 2023, de 14 h à 16 h, Baptiste Mercher expliquera son métier passion, celui de producteur de lait bio. Une visite de deux heures à l'initiative de la confédération paysanne du Calvados. Un héritage familial« Mes parents ne m’ont pas poussé, mais depuis tout petit, je sais que je veux faire cela. » À sa passion, les parents ont répondu, va voir ailleurs ! Une école d’ingénieur à Nancy plus tard, et après, cinq ans passés à conseiller d’autres agriculteurs bios en Loire-Atlantique, il est revenu à la maison, plus tôt que prévu. « J’ai d’abord été salarié à la ferme, avant de reprendre l’exploitation. » Un bétail de 75 bêtes dont 55 laitières, 10 nourricières et 10 en pré ou postgestation, « sur 135 hectares et du travail pour 3,3 personnes sur la ferme ». Le modèle économique fonctionne, et plutôt bien, malgré la baisse de la demande toute récente en vente de lait bio. « Les vaches sont nourries par l’herbe ou le foin que nous produisons et à l’exception de dix tonnes de céréales achetées à un copain, toute l’alimentation vient de la ferme. »Le goût de la prairie dans le fromageDe la bouse engrais naturel quand les vaches sont bien nourries, à l’hydrométrie du foin, au lait produit, c’est toute la chaîne du sol au produit fini servi au consommateur qui est objet de passion. « J’aime le contact de l’animal, j’aime comprendre tout le fonctionnement du vivant. On travaille sur un écosystème complet, c’est passionnant ! » Une différence d’approche d’une agriculture conventionnelle qui s’étalera au grand jour lors du Salon de l’agriculture qui ouvre ce samedi 25 février 2023 à Paris. « Je ne suis pas fan des concours de bêtes ! » sourit Baptiste Mercher. Cette année, six fermes d’élevage du département ouvrent leur porte, dont celle de Baptiste Mercher. « J’aime bien expliquer d’où vient ce qu’ils mangent, et comment l’herbe se transforme en lait, le lait en fromage, et comment alors le fromage a le goût de la prairie. »Vendredi 24 février 2023, de 14 h à 16 h, ferme de la Ruelle à Beaufour-Druval.