Cet été, « Ouest-France » part à la découverte de quelques îles du Ponant, à l’ouest de la France. L’une d’elles, l’île d’Yeu, se situe dans le golfe de Gascogne, dans le département de la Vendée (Pays de la Loire). Avec l’un de ses habitants, à vélo, on a parcouru l’île.
Yves Cadou est retraité de la fonction publique d’État. Il est insulaire depuis plus de trente ans : « Je connais l’île d’Yeu depuis mes six mois car mon père en est originaire ». En 1987, l'homme est venu vivre « pour de bon » sur l’île : « Je vis dans une maison, à l’intérieur, dans les terres ».
Jusqu’à 40 000 personnes l’été
L’île d’Yeu a la forme d’un losange. Elle mesure 4,5 km de large sur 9,5 km de long. Orientée Nord-Ouest Sud-Est par rapport au continent, elle est légèrement inclinée. « Côté continent, il n’y a que des plages, explique le retraité. De l’autre côté, il y a une côte rocheuse », l’endroit favori de cet insulaire, surtout en basse saison. « J’aime bien l’hiver, parce qu’on est moins nombreux », avoue-t-il, indiquant que la population de l’île est multipliée par sept l’été. « On passe d’environ 5 000 à 35 000 voire 40 000 habitants l’été. »
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Historiquement, l’île d’Yeu était une île tournée vers l’économie de la mer. Au fil du temps, la pêche a diminué au profit notamment du tourisme, principal secteur d’activité aujourd’hui. Pour autant, « une autre activité émerge », souligne l'Ogien : l’agriculture, notamment biologique et en circuit court.
Un développement freiné cependant par la problématique des logements : « À l’île d’Yeu, les logements sont malheureusement tournés plus vers le tourisme », se désole l’insulaire. La location à l'année y est quasiment impossible, obligeant de nombreux habitants à quitter leur commodité pendant la pleine saison, période durant laquelle la plupart des loyers sont exorbitants.
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