VIDEO. À la Cantine solidaire du Cellier, Léa mitonne sa recette anti-gaspi
par Ouest France
La Cantine solidaire de Léa Didier ouvre chaque mercredi, jeudi et vendredi, de midi à 14 h, à Tipi, tiers-lieu de la brasserie artisanale Tête haute. Elle concocte un menu à prix libre et des ateliers participatifs ouverts à tous pour apprendre à cuisiner anti-gaspi. « Tipi a vocation à faire vivre le brassage social, explique Tiphaine Khouri, coresponsable du tiers-lieu. On veut faire société et aller chercher ceux qui ne viendraient pas spontanément vers nous et ont un parcours difficile. » Installé dans les locaux de la brasserie artisanale et solidaire Tête haute, fondée par les frères Samuel et Fabien Marzelière en 2018 au Cellier, il ne pourrait en être autrement. "Tout le monde avait envie d'une cantine ici"En effet, depuis 2021, initiatives et partenariats solidaires se multiplient. Notamment, aux côtés de la pension de famille des Grenadières ou bien d’Adjina, un service de l’association nantaise L’Étape venant en aide à des mineurs étrangers isolés. De la même façon, la cabane en bois de la Cantine solidaire, implantée à deux pas de la brasserie artisanale où chacun pourra déjeuner, a été placée sous l’aile du Tipi. « Tout le monde avait envie d’une cantine ici. Il manquait la porteuse de projet, rapporte sa co-créatrice. Dans cette zone industrielle des Relandières nord, il existe peu de restauration alors que nombre d’entreprises y sont implantées. La Cantine solidaire est ouverte à tous les publics, y compris à leurs salariés. »Afin de mitonner ses menus à 6 €, « un prix d’équilibre et solidaire mais libre », l’auto-entrepreneuse s’est tournée vers Pain partagé, association qui récupère des invendus principalement des produits frais dans les hypermarchés, avant de les trier et les distribuer sous forme de paniers aux bénéficiaires. Le surplus des paniers est utilisé par la Cantine solidaire.
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