VIDÉO. À Granville, la raréfaction du bulot inquiète
par Ouest France
À Granville, premier port coquillier de France, la raréfaction du bulot inquiète les pêcheurs. Depuis plusieurs années, à cause du réchauffement de l'eau, ils voient la ressource diminuer et peinent à pêcher les quotas autorisés. C'est l'heure de la débarque, lundi 14 octobre à Granville (Manche). Johan Leguelinel, marin-pêcheur depuis 14 ans, décharge sa pêche du jour. « J'ai 300 kg de bulots alors que 420 sont autorisés. » Depuis plusieurs années, la raréfaction du bulot, due au réchauffement climatique, inquiète les pêcheurs. « Ils aiment les eaux froides. On est inquiets parce qu'on nous prévoit des étés de plus en plus chauds », confie le marin. Lire aussi : Dans la Manche, la pêche aux bulots reprend, entre satisfaction et déception« La pêche divisée par deux en treize ans »Plusieurs mesures ont été mises en place pour préserver la ressource : quotas, pêche fermée au mois de janvier pour favoriser la reproduction ... Cela ne suffit pas. En treize ans, le tonnage pêché sur la côte ouest du Cotentin a été divisée par deux, selon le comité régional des pêches de Normandie.
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