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VIDEO. A Granville, 2 500 enfants ovationnent la flamme

par Ouest France

A Granville, 12 000 personnes sont venues observer la fameuse flamme olympique, de passage durant une heure, sur un circuit de 4 kilomètres. «Oh, elle est déjà passée ? Je n’ai même pas eu le temps de prendre ma photo», peste une spectatrice, perchée sur un banc rue du port. Elle est passée en coup de vent, traversant la ville en une petite heure, mais les Granvillais ont répondu en masse à ce rendez-vous.Sous un soleil inespéré, la ville s’est remplie, petit à petit. Présents à Granville pour des vacances, Nicole et Maurice, Sarthois retraités sont ravis d’avoir pu assister au passage de la flamme olympique : « C’est qu’une fois dans une vie ! En plus, la flamme ne passe pas dans la Sarthe », rigole Nicole. Les retraités ont sauté sur l’occasion. « On ne venait pas spécialement pour ça mais on en a bien profité.»Lire aussi : EN IMAGES. JO 2024 : le passage de la flamme à GranvillePour Kévin, Granvillais de 28 ans, le sourire après le passage de la flamme est le même. « Je m’attendais à passer un moment aussi agréable mais c’était cool. L’ambiance était sympathique.» Conquis, il ajoute : «Je n’avais pas forcément prévu de suivre les Jo à la télé mais j’y jetterais probablement un œil. »«Il faut aussi célébrer les Jeux»Sur la pointe du Roc, Alain Galleteau avait sorti ses plus beaux drapeaux. La flamme ne passant pas chez lui, à Coutances, il a choisi Granville. «On entend beaucoup de critiques sur les Jeux, sur son coût... C’est un événement mondial, et je pense qu’il faut aussi le célébrer.» Un peu plus haut, Jonathan et Nathan Clark sont installés sur un muret, face à la mer. Lire aussi : Revivez le passage de la flamme olympique dans la MancheLes Anglais sont venus passer une semaine dans la Manche. «Nous sommes très intéressés par l’histoire de la Seconde Guerre mondiale et venons dans le cadre des cérémonies du D-Day.» Avant de se lancer dans une découverte des musées, ils sont restés dans le Sud-Manche, même si ce n’est pas une première pour Nathan, qui a pu apercevoir la torche olympique lors des JO de Londres, en 2012.Certains avaient noté la date dans leur calendrier depuis des semaines, d’autres étaient présents totalement par hasard. Leurs applaudissements, photos et encouragements ne sont pas passés inaperçus. Avant de partir, les relayeurs n’ont pas manqué d’adresser quelques «Vive Granville !», e