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VIDÉO. A Douarnenez, les pompiers sortent le grand jeu pour leurs "portes ouvertes"

par Ouest France

Le centre de secours de Douarnenez (Finistère) a organisé une opération « portes ouvertes » samedi 14 septembre 2024. Plus de 1400 personnes dont de nombreuses familles ont fait le déplacement. Un tel événement n’avait pas été organisé depuis le déménagement des équipes dans ces locaux. C’était en 2013. Des sirènes à tue-tête, des pompiers qui courent partout, la grande tour enfumée, de fausses victimes coincées dans des voitures, un drone capable de voir jusqu’à l’océan, des débuts d’incendie éteints par des enfants, 27 m de grande échelle déployés, des chiens gentiment assis dans leurs cages, prêts à intervenir sur un sinistre, un camion où l’on apprend à éviter les accidents domestiques…. On en a eu plein les mirettes samedi 14 septembre 2024, à Bréhuel.1400 curieuxLes pompiers du centre de Douarnenez (Finistère) organisaient une journée « portes ouvertes ». Et le public a répondu présent. Plus de 1400 entrées (gratuites) ont été comptabilisées entre 10 h et 18 h. C’est presque aussi bien que pour la journée d’inauguration des locaux, en 2013, qui avait attiré quelque 2000 curieux. Il faut dire qu’un tel événement n’avait pas été organisé depuis. Expliquer et comprendreAvec beaucoup de soin et de pédagogie, le chef de centre Nicolas Perrazi a commenté les manœuvres. L’occasion d’en apprendre un peu plus sur les équipements et les procédures des pompiers, de mieux comprendre les délais d’intervention et le rôle de chacun. Mais aussi de se rappeler les bons gestes et les numéros à composer. Des moments instructifs au plus haut point. La motivation avant toutL’autre enjeu de la journée pour les pompiers était de faire naître des vocations, pour demain voire pour tout de suite. Car pour le centre de Douarnenez, qui compte 45 sapeurs-pompiers volontaires, il en faudrait idéalement 60. Et si on pense souvent à la condition physique ou à la capacité psychique comme premiers critères pour postuler, les pompiers sont formels : " La première chose qu'on regarde, c’est la motivation."