VIDÉO. À Chausey, plongée pour étudier les herbiers de zostères
par Ouest France
Depuis plusieurs mois, une équipe effectue des plongées régulières dans l’archipel de Chausey à Granville (Manche), pour y étudier les herbiers de zostères, plante aquatique protégée. Son but : déterminer l’impact des activités humaines sur le site. « On a vu des bernard-l’hermite, un syngnathe, cousin des hippocampes, des ophiures, c’est de la famille des étoiles de mer, un dragonnet, des vers... » Il est 20 h, sur l’archipel de Chausey, à 17 kilomètres au large de Granville (Manche). Lisa Lefrançois et Frédérik Chevallier viennent de passer une heure sous l’eau, à 5 mètres de profondeur. À peine le masque retiré, c’est l’heure de dresser un premier inventaire des espèces observées. Equipés d’une caméra, d’un appareil photo, ils ont scruté la faune sous-marine, sur le site des Epiettes, à l’entrée du chenal menant à la Grande île.Un herbier de 360 hectares Depuis plusieurs mois, les gardes du littoral multiplient les plongées, études de la qualité de l’eau et prélèvements d’ADN pour identifier les espèces en présence. Leur but : évaluer l’état de santé global de l’herbier de zostères, plante à fleurs aquatique. Toutes ces mesures s’effectuent sans prélèvement. « Le but étant de ne pas être intrusif ou de risquer de détériorer l’herbier. C’est en cohérence avec notre démarche. » Lire aussi : Environnement. Les îles Chausey, un fragile équilibre à préserver L’herbier s’étend sur 360 hectares dans l’archipel, ce qui en fait l’un des herbiers les plus vastes de France. « Lors des survols de l’archipel en ULM, nous observons des pêcheurs dans l’herbier, des bateaux qui jettent l’ancre. Beaucoup ne savent pas que les zostères sont une espèce protégée, indique Lisa Lefrançois. Nous voulons donc évaluer l’impact des pratiques de pêche et de plaisance sur l’herbier, et vérifier si ce dernier joue bien son rôle écologique. » 500 espèces vivent autour de l’herbier Dans ces prairies sous-marines implantées sur des sols sableux, s’agite une large biodiversité. « On considère que 500 espèces différentes, animales ou végétales, vivent de près ou de loin avec l’herbier. Certaines s’y nourrissent, d’autres s’y reproduisent, s’y cachent, chassent... C’est aussi une nurserie, espace qui crée des abris propices po
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