VIDÉO. À Brest, les déchets ménagers permettent de chauffer l’équivalent de 30 000 logements
par Ouest France
Depuis 35 ans, Brest a fait le choix de brûler ses déchets ménagers plutôt que de les enfouir. La ville produit ainsi de la vapeur d’eau, transportée, via des canalisations, dans des bâtiments brestois, pour les chauffer.Un pari qui s’avère payant en 2023, alors que les coûts de l’énergie n’en finissent pas de flamber. « Début janvier, on était autour de 60 à 65 € le mégawatt/heure, contre plus de 200 € pour le gaz sur le marché de gros, un prix qui a quadruplé ces dernières années », indique Tristan Foveau, vice-président à Brest métropole en charge de la gestion durable des déchets.Gare au mix énergétiqueCes dix dernières années, la Métropole revendique « une politique d’extension hyper-volontariste, avec environ 20 millions investis ». Mais cette politique a des limites, autres que le coût du chantier - 1 million par kilomètre de réseau. « À chaque fois qu’on fait des grosses extensions, on déséquilibre potentiellement la part d’énergie renouvelable et de récupération dans le réseau », explique Tristan Foveau. Les déchets ne sont, en effet, pas l’unique source d’approvisionnement. L’Unité de valorisation des déchets du Spernot fournit 75 % de la chaleur, une chaufferie de bois-énergie, 15 %, le reste (environ 10 %) étant de l’appoint gaz, utile en cas de problème sur le réseau.
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