VIDÉO. À Brest, 70 personnes manifestent en soutien aux salariés des raffineries
par Ouest France
Depuis plus de dix jours, les salariés de la pétrochimie sont en grève et bloquent les raffineries et dépôts pétroliers. Face aux bénéfices important des compagnies pétrolières, ils demandent une revalorisation de leurs salaires. Ce vendredi 14 octobre 2022, à midi, à l’appel de plusieurs syndicats, 70 personnes se sont réunis devant la sous-préfecture de Brest (Finistère) contre la procédure de réquisition des personnels, et pour défendre le droit de grève. En effet, le gouvernement a demandé aux préfets de réquisitionner des travailleurs d’Esso – Exxon mobil. « Le gouvernement a choisi d'intervenir dans un conflit, qu'on juge légitime, en réquisitionnant et donc en cassant le droit de grève. Ce n'est pas normal ! » s'exclame Olivier Cuzon, porte parole de Sud Solidaires. « On est très en colères », ajoute Ludovic Morin, secrétaire de l'Union départementale de la CGT du Finistère.« 7% ce n'est pas assez »Pour Le PCF, « Les salariés de Total ne se battent pas seulement pour eux-mêmes. Ils se battent pour le monde du travail dans son ensemble qui exige l’augmentation des salaires ».À noter que, cette nuit, un accord a été posé par TotalEnergies. Sous pression du gouvernement et d’une grève qui dure depuis 18 jours, la direction de TotalEnergies avait convié les quatre syndicats représentatifs à négocier. Total propose 7 % d’augmentation de salaire et 3 000 à 6 000 € de prime. La CFDT et CFE-CGC sont favorables à un accord, la CGT dénonce « une mascarade ». « 7% ce n'est pas assez. Ça couvre tout juste l'inflation... », ajoute Olivier Cuzon.
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