VIDÉO. À bord d'un chalutier de La Turballe pour pêcher la sardine
par Ouest France
Trois conserveries de Douarnenez et Quiberon ont commandé la veille à Ludovic Leroux, le patron pêcheur turballais des bateaux pélagiques Cintharth II et Marilude II, 16 tonnes de sardines. Voilà comment le patron-pêcheur va honorer la commande.. Ce jeudi, départ à 6 heures. Le port est encore très calme, une autre paire de pélagiques sort du port, ce sont des copains. La mer est très paisible, le ciel est clair, il va faire beau, voire chaud. Le Cintharth II quitte le port avec le Marilude II à ses côtés, ils vont rejoindre la côte de la presqu’île du Croisic, tout près, là où la pêche a été favorable la veille. Après des manœuvres délicates pour tendre le chalut entre les deux pélagiques, les bateaux filent à allure égale, séparés de 70 m, pour laisser couler le chalut à un mètre au-dessus du fond de la mer, à 18 m de profondeur. Lire aussi : « Trente-huit ans que je viens » : à La Turballe, la fête de la sardine perpétue l’identité du portComme des bœufs qui tireraient la charrueLe sondeur « marque » la présence des bancs de sardines assez intéressants. Il faut une heure de pêche en faisant des lignes droites et des arrondis comme des bœufs qui tireraient la charrue en tournant à chaque bout du champ : l’image de la « pêche en bœufs » comme on l’appelle est bien trouvée. Cela permet de hisser près de 3 tonnes la première fois et plutôt 4 à la suivante. Pas trop mal. Relever le chalut prend du temps et demeure délicat, l’équipage semble aguerri pour cela. Il faut tendre à nouveau en faisant de subtiles manœuvres pour redonner une partie du chalut à l’autre bateau, en maintenant en place les nombreux cordages et câbles métalliques qui donnent la forme au chalut.
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