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VIDÉO. À 22 ans, Mathéo Schaub collectionne plus de 3 500 Pères Noël chez lui

par Ouest France

L’histoire d’amour a commencé très tôt, lorsqu’il avait à peine 3 ans. Aujourd’hui, Mathéo Schaub, 22 ans, est le plus grand et le plus jeune collectionneur de Pères Noël de France. Il nous ouvre les portes de sa caverne d’Ali Baba.3 500 Pères Noël sur 100 m2C’est au sous-sol de sa maison de famille, au milieu de son petit village alsacien de Pfaffenhoffen, que la magie opère. 3 500 Pères Noël, exposés du sol au plafond sur près de 100 m². Il faut le voir pour le croire. Cette armée de manteaux rouges et barbes blanches donne presque le tournis. Au milieu de son paradis de Noël, le jeune homme est aux anges. Cette collection, c’est « l’histoire de sa vie ».« J’ai toujours assumé ma passion »Tout a commencé lorsqu’il avait à peine 3 ans. « Ma mère avait un Père Noël en décoration. J’ai joué avec et je l’ai cassé. Ça a été un drame. » En remplacement, sa grand-mère lui donne le sien et « c’est le déclic ». Lorsque les gamins de son âge courent aux rayons jouets des magasins, Mathéo fait bande à part au rayon déco. « Les Pères Noël, c’était mon truc. »Les années passent et son engouement ne faiblit pas, jusqu’à ce que Mathéo devienne le plus jeune et le plus grand collectionneur de Pères Noël du pays. « On est une petite dizaine de « paternataliphiles » en France. Je me bats pour qu'on soit davantage reconnus. » Aujourd’hui cogérant d’une supérette, sa passion anime son temps libre. Et celui de ses proches, dont sa petite amie, compréhensive, qui partage sa vie depuis cinq ans.Car avec Mathéo, les Pères Noël, c’est « toute l’année, tous les jours, dès le réveil. » Le jeune homme consulte quotidiennement les sites de seconde main, aime chiner, parcourir les puces le week-end… Dans sa panoplie gargantuesque, les pièces peuvent aller de quelques euros à 250 € l’unité. « C’est mon budget plaisir, c’est un choix. On me demande souvent combien vaut ma collection, je réponds toujours : une belle voiture neuve, je vous laisse choisir le modèle. »Éternel amoureux de NoëlAux critiques sur sa passion originale, voire dérangeante pour certains, Mathéo répond avec le sourire : « C’est sûr qu’il faut un petit grain de folie pour faire ça ! (rires) Après, je ne cherche pas à faire l’unanimité. » L’aventure ne fait que commencer pour le jeune homme, qui prévoit d’ouvrir un musée pour exposer sa collection. « Je ne m’arrêterai jamais, ça c’est sûr, ça fait partie de moi. »