VIDÉO. À 13 ans, il s'entraîne en avion pour devenir pilote de ligne

par Le Maine Libre

Nominoë Mahieu-Eyraud apprend le pilotage d’avion depuis mars 2024. Il souhaite devenir pilote depuis ses sept ans, lui qui en a treize. Pourquoi attendre pour réaliser ses rêves ? Nominoë Mahieu-Eyraud, 13 ans, apprend le pilotage dans un petit avion à La Flèche depuis mars 2024. Son rêve de devenir pilote est né le jour où sa grand-mère lui a raconté le parcours de son propre père, pilote de chasse pendant la Seconde guerre mondiale.Pour autant, mieux vaut rester raisonnable. Nominoë a franchi le seuil de l’aéroclub de La Flèche, mais ce n’est pas pour mourir à la guerre. « Il y a des chances que l’avion se crash », déclare-t-il dans la cabine de pilotage, ce samedi 6 avril 2024. « On peut mourir. Je trouve que pilote de chasse est un métier plus dangereux que pilote de ligne. »+ On a volé au-dessus de la Sarthe en avion 100% électrique, le tout premier au monde« J’ai encore beaucoup à apprendre »L’adolescent sait bien ce qu’il veut et fait preuve de modestie pour atteindre son objectif. Il n’a encore suivi que deux leçons. « Le premier jour, je suis entré et ai expliqué ce que je voulais. Un jeune pilote m’a proposé de monter dans son avion. »Il sait que l’apprentissage sera long. « J’ai encore beaucoup à apprendre. C’est compliqué : l’aviation, cela ne vient pas tout de suite. Il faut savoir tenir l’avion droit, bien voir la ligne d’horizon... Il faut connaître de nombreuses manipulations que je n’ai pas encore acquises. »Parallèlement, il compte bien réussir en langues et en mathématiques au collège. « Ces matières sont indispensables pour devenir pilote et les études seront longues après le bac.»La fierté de son grand-pèreSon grand-père Étienne Eyraud se montre fier de son petit-fils. « C’est un jeune garçon bien dans ses chaussures. Il est souvent en avance sur son âge.»Quelques minutes avant l’assemblée générale de l’aéroclub de La Flèche Paul Métairie, ce même samedi 6 avril 2024, Nominoë se va et vient dans le hangar auprès du mécanicien, autour des avions en cours de rénovation.Son grand-père ajoute : « Il fait preuve d’une certaine curiosité. Il a confiance en lui, parfois de manière un peu excessive ! En un mot, il n’a peur de rien. Cela fait plaisir de voir un jeune qui pousse. »Les projets de l’aéroclub Paul Métairie

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