VIDÉO. 80e D-Day. Michel Chirot, 95 ans, se souvient de sa rencontre avec des soldats canadiens

par Ouest France

Le 6 juin 1944, Michel Chirot, qui avait 15 ans, vivait à Banville, près de Courseulles-sur-Mer (Calvados). À 95 ans, il se rappelle encore ce moment quand il s'est retrouvé nez à nez avec des soldats canadiens. Le Débarquement, malgré les années qui passent, Michel Chirot, 95 ans, en parle comme s'il s'était produit hier. Âgé de 15 ans, il vivait à Banville (Calvados), près de Courseulles-sur-Mer. « Vers 7 h, avec ma mère, nous sommes partis chercher de l’eau. Puis j’ai couru chez le maire, qui habitait à côté, pour lui dire qu’il se passait quelque chose. Je suis tombé nez à nez avec une petite troupe de soldats canadiens. » Lire aussi : 80e D-Day. Le Centre Juno Beach dévoile une nouvelle exposition sur les aviateurs canadiens"Miracle, les bombardements se sont arrêtés à 50 m du calvaire"Un officier s’est alors adressé à lui en français : « “Viens ici garçon !” J’avais les fusils et les mitraillettes braqués sur moi, je suis resté sur place. Et il m’a lancé : “Qu’est-ce que tu fais là ? On vous avait dit de partir”. Je lui alors répondu : “Mais on est tous là, tous les habitants de la commune sont encore là !” » Lui et les villageois n’ont reçu aucune consigne. « Il a alors pris son talkie-walkie. Il a parlé en anglais et, miracle, les bombardements se sont arrêtés à environ 50 mètres du calvaire. J’ai toujours pensé que cet officier a fait arrêter les bombardements. » Michel Chirot n’a pas la preuve historique de ce fait précis mais, en son for intérieur, il est persuadé que sa rencontre avec cet officier canadien a permis de sauver la vie des habitants du village de Banville.

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