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VIDÉO. 80e D-Day : les quatre chiffres clés du Débarquement de Normandie

par Ouest France - La sélection de la rédaction

Cela fait bientôt 80 ans que les Alliés ont débarqué en Normandie, afin de percer les défenses nazies. Voici quatre chiffres sur l’événement militaire le plus important de la Seconde Guerre mondiale. Le 6 juin 1944, les forces coalisés des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Australie et de la France débarquaient en Normandie pour libérer le continent du Troisième Reich et de ses atrocités. L’opération militaire, gigantesque, se révèle une prouesse technique. Mais met à mal les soldats alliés. Voici quatre chiffres clés qui montrent l’envergure du Débarquement.Lire aussi : Mais au fait, c’est quoi le D-Day ?155 865 soldats alliés Le premier, c'est le nombre de soldats qui ont débarqué, le 6 juin 1944 : 155 865 soldats, dont 57 000 américains et 75 000 anglo-canadiens et français. La plupart sont arrivés par voie navale, sur les cinq plages, du D-Day, mais plus de 23 000 hommes ont également été parachutés en Normandie. Une armée facticePour préparer au mieux le Débarquement, les Alliés ont mis en place une opération de désinformation majeure. Ils créent, tout simplement, une armée factice. Comprenez bien : elle est forte de 350 000 soldats fantômes ! Son nom ? La First United States Army Group, ou premier groupe d'armées des États-Unis, abrégé en FUSAG. Le corps militaire dispose d’un vrai chef, le général Patton, d’un logo, - et même d’équipements - Des faux avions, chars ou navires, rigides et gonflables, sont installés dans la banlieue de Londres. 76 200 tonnes de bombes Le Jour-J, 76 200 tonnes de bombes ont été larguées sur l’ouest de la France. Elles visent principalement les centres ferroviaires, pour empêcher les nazis d’approvisionner leurs soldats. Ils firent quand même de nombreux blessés dans la population : 20 % des pertes alliées dues aux chocs psychologiquesLe dernier chiffre est longtemps passé sous les radars. C’est le pourcentage de cas psychiatriques qu’a entraîné cette opération militaire. Les conditions de combats sont terribles. Les soldats sont terrifiés, sales, ils ont froid et ne mangent pas chauds. Face à ces situations extrêmes, de stress et de peur, des milliers d’hommes craquent. « Ces pertes psychiatriq