VIDÉO. 80e D-Day. Entre Manche et Calvados, une quintuple exécution non élucidée
par Ouest France
En août 1944, cinq civils ont été exécutés le long d'un mur à Landelles-et-Coupigny (Calvados). Quatre étaient des réfugiés de Condé-sur-Vire. 80 ans après, les zones d'ombres demeurent sur les circonstances de leur mort. Le jeudi 3 août 1944, il y avait beaucoup de réfugiés à Landelles-et-Coupigny. Or, cette commune connut des combats féroces entre Allemands et Américains ce jour-là. Partis dans l'après-midi à la recherche de leur jument, quatre réfugiés de Condé-sur-Vire ne sont jamais revenus.Leurs corps ont été retrouvés le lendemain matin, tués à la mitraillette au pied d'un mur, au lieu-dit La Pucerie. Ces hommes, accompagnés par femmes et enfants dans leur exode, avaient entre 23 et 68 ans. La 5e victime était un journalier de Beaumesnil, qui aurait vraisemblablement croisé la route des réfugiés. Pris entre deux feux Ces hommes ont été pris entre deux feux. Ils ont été officiellement reconnus morts pour la France, fusillés par les Allemands. À Landelles-et-Coupigny, une autre hypothèse a traversé les générations, à savoir une exécution par les Américains. Aujourd'hui encore, les deux thèses s'affrontent. Elles s'accordent pour dire que ces réfugiés auraient été pris pour des espions par leurs bourreaux. Sans témoin direct, la raison de leur mort reste à ce jour sans réponse.
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