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VIDÉO. 600 spectateurs à Nantes pour l'avant-première du film « Au Boulot ! » de François Ruffin

par Ouest France

Ce samedi 12 octobre, le député de la Somme (ex-LFI) et le réalisateur Gilles Perret ont été accueillis comme des rock stars" au cinéma Concorde à Nantes. Les spectateurs ont pu échanger avec eux, à l'issue des quatre projections en avant-première de « Au boulot ! », leur nouveau documentaire. Tout était complet. En quelques jours seulement, le cinéma Concorde à Nantes a vendu 600 places pour la projection en avant-première, ce samedi 12 octobre, de "Au boulot !", le nouveau documentaire signé du député de la Somme (ex-LFI) et de son réalisateur fétiche Gilles Perret. « J'ai l'impression de recevoir les Rolling Stones ! C'est la Ruffin-Perret mania ! » analyse Sylvain Clochard, directeur de l'établissement.L'idée ? Faire, pendant le mouvement des retraites, un film sur le mal travail, les inaptitudes, les difficultés des métiers populaires. « Mais bon, Ruffin et Perret qui font un film sur la condition ouvrière, ça manque un peu de fantaisie ! » rembobine le député. C'est finalement au détour d’une discussion sur un plateau de télévision entre François Ruffin et l’avocate parisienne Sarah Saldmann « qui joue les ultra-riches », sur la question du travail, que naît le point de départ : mettre au défi la chroniqueuse de BFM d'occuper des postes rémunérés au Smic. La même qui disait à la télé : « C’est quoi ces assistés, ces feignasses, ces gens qui veulent rien foutre ? Le Smic, c’est déjà pas si mal. » « Leurs films sont d'utilité publique »La polémiste a accepté. Et s'essaie tour à tour à différents métiers : livreuse, serveuse en restauration, agricultrice... Derrière ce pari, c'est toute une galerie de travailleurs de « la deuxième ligne » qui sont mis à l'honneur par les deux réalisateurs. Dont le cœur du sujet est, de manière un peu provoc' : la réinsertion des riches. « Mais ce qui compte, ce n’est pas elle, ce sont les gens, ceux qui tiennent le pays debout », insiste François Ruffin.À la sortie, Marylou Couvreur Delaitre, passée du rire aux larmes, est conquise. Déjà fan de leurs précédents documentaires « Merci patron » et « Debout les femmes », elle a une fois plus été touchée par les visages de Nathalie, de Louisa, de Sylvain. « Je le dis tout le temps : pour moi, ce sont des films d'utilité publique, des films d'humanité. » La spectatrice invite tout le monde à aller le voir. La sortie nationale du film est prévue le 6 novembre.