VIDÉO. 50 ans du GIGN : Les gendarmes d'élite s'entraînent à Fort Boyard
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Depuis 50 ans, le GIGN enchaîne les missions d'intervention, de protection et d'investigation, souvent dans la discrétion et l'anonymat. Le 10 juin 2024, nous avons suivi le groupe d'intervention lors d'un exercice de mise en situation à Fort Boyard, organisé par France 2. « Nous venons d'apprendre qu'il y a une prise d'otages sur Fort Boyard ». Ce lundi 10 juin, une cinquantaine de membres du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) sont convoqués pour un exercice de mise en situation, filmé par France télévision dans le cadre du 14 juillet. Deux hélicoptères pumas (nom du modèle, ndlr) et un autre de la gendarmerie sont déployés ainsi qu'une cinquantaine d'hommes du GIGN. Ils ne connaissent pas les lieux. Ils savent seulement qu'il y a plusieurs otages et des explosifs. « On est souvent dans des territoires hostiles. Il faut identifier quelles sont les zones prioritaires et se coordonner en fonction de la configuration des lieux. Il faut en permanence s'adapter à tout ce que l'on va trouver », explique le lieutenant-colonel Cédric, commandant de la force d'intervention et en charge de la coordination de l'opération du jour.Fort Boyard passé au crible Après avoir fait exploser la porte, les gendarmes arrivés par la mer investissent le fort et sécurisent le rez-de-chaussée. À ce moment-là, les hélicoptères arrivent avec les renforts. Tout est une question de timing. Le groupe commence ensuite son investigation, passe à travers les différentes cellules et les décors du fort, à la recherche d'otages à libérer. « Ils doivent investir les différentes pièces pour déterminer s'il y a un otage ou pas, des adversaires ou pas. Un peu comme un rouleau compresseur, on avance en laissant toujours derrière soi une zone sécurisée », résume le commandant de l'opération. Certains scénarios nécessitent l'intervention de Luther, le chien « explo » de la brigade, capable de marquer en quelques secondes quelqu'un ayant été en contact avec des substances explosives. Prochaine mission, les Jeux olympiques de Paris 2024 Après avoir balayé les étages du fort, neutralisé trois adversaires et libéré les otages, les gendarmes repartent par les airs, via une nacelle créée spécialement par le GIGN. « Dernièrement, les entrainements se sont intensifiés. Cette année, on fête les 50 ans du GIGN et c'est un beau clin d'œil de l'Histoire que cela arrive l'année des Jeux olympiques à Paris. C'est notre prochaine grosse mission et elle a déjà commencé avec la flamme olympique », explique le lieutenant-colonel. Au tota
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