VIDÉO. 250 réfugiés ukrainiens invités pour le match entre le Stade Rennais et le Dynamo Kiev
par Ouest France
Ils étaient 250 réfugiés ukrainiens jeudi 6 octobre 2022 au Roazhon Park. Venus encourager le Dynamo Kiev face au Stade Rennais pour les mordus, ou simplement profiter d’une soirée ludique pour oublier la guerre que subit en ce moment leur pays. Trois associations humanitaires (All Behind Ukraine, Bretagne Ukraine et Volya, cette dernière étant située à Nantes) étaient mobilisées pour l’occasion en assurant la bonne tenue du rassemblement.« Nous avons été dépassés par l’ampleur des soutiens »Pour All Behind Ukraine, ce n’était au départ qu’une collecte. Lancé dès le lendemain de l’invasion russe en Ukraine le 24 février, le collectif a en quelque sorte été victime de son succès. « Nous avons été dépassés par l’ampleur des soutiens », décrit Mélanie Saïm, cofondatrice de l’association et dont le père vivait à Kiev lors du déclenchement du conflit. Il y est d’ailleurs resté un temps malgré la guerre avant de revenir à Rennes.Une partie des places offertes par le Stade Rennais a d’ailleurs été attribuée aux bénévoles, « pour récompenser leur investissement et tout le temps passé depuis des mois », poursuit Mélanie Saïm, les autres places étant en priorité allouées aux familles.Depuis six mois, ce sont plus de 600 Ukrainiens qui ont été accueillis au fur et à mesure en Ille-et-Vilaine par All Behind Ukraine, dont le local est (cela tombe bien) juste en face du Roazhon Park, de l’autre côté de la Vilaine (au 22, Jules-Vallès). Un lieu de vie qui, avant le match d’hier soir, avait vu une galette-party franco-ukrainienne cet été être le premier événement festif depuis que l’association existe.Le soutien des supporters Rouge et NoirParmi eux, Shveda Liliya, qui a effectué une partie de ses études il y a sept ans à Lille, a rejoint l’association en tant que traductrice bénévole. « Je suis d’abord arrivée à Paris puis j’ai déménagé en Bretagne car j’ai trouvé du travail pour moi, décrit-elle. La première fois que je suis venue à l’association, c’était juste pour obtenir des affaires. Puis j’ai demandé si je pouvais faire des choses pour mon pays et même pour les gens qui continuaient d’arriver en France. C’est vraiment important. »Au Roazhon Park, Shveda Liliya comme ses compatriotes ont pu constater et apprécier le soutien, en plus des associations humanitaires, des supporters Rouge et Noir.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Entre galère et euphorie, les cyclistes sous la neige à Paris
21 novembre 2024 - leparisien