Venezuela : nouveau coup de force institutionnel
par euronews-fr
Au Venezuela, la garde nationale a littéralement assiégé les locaux du ministère public samedi matin à Caracas. Cette mesure de confinement visait à empêcher la procureure générale d’accéder à son bureau. En froid avec le gouvernement, Luisa Ortega a ensuite été démise de ses fonctions par la nouvelle assemblée constituante. Elle a été aussitôt remplacée par l’actuel médiateur du peuple. Venezuela: l’Assemblée constituante révoque la procureure générale, figure de l’opposition à Maduro https://t.co/QxsP3GoTTw— Le HuffPost (@LeHuffPost) 5 août 2017Luisa Ortega se savait menacée. Nommée en 2007 procureure générale par l’ancien président Hugo Chavez, Luisa Ortega est devenue en quelques semaines la principale figure institutionnelle à défier l’actuel président Nicolás Maduro. Le 30 juillet dernier la procureure avait saisi la justice pour faire annuler l‘élection de la nouvelle Assemblée constituante. Une assemblée qu’elle jugeait illégitime. La nouvelle assemblée qui divise le Venezuela se met au travail https://t.co/dfJtpqof5G par MISanchezAFP #AFP pic.twitter.com/qEOIfdCixR— Agence France-Presse (afpfr) 5 août 2017L’ultimatum du MercosurLes Etats membres du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay) ont décidé samedi de suspendre politiquement le Venezuela du marché commun sud-américain pour cause de “rupture de l’ordre démocratique” suite à l‘élection de la nouvelle assemblée constituante.Déjà mis à l‘écart sur le plan commercial, le Venezuela est désormais soumis à un ultimatum : “La suspension ne sera levée (...) qu’une fois que (...) l’ordre démocratique [aura]été pleinement rétabli”, explique un communiqué du Mercosur.Avec Agences
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