Variant anglais à Bagneux : "On se fait tester parce qu'on est inquiets"
par leparisien
« Je reviens de Londres où j'ai dû me faire tester avant de revenir en France. J'étais négative. Mais quand j'ai appris qu'il y avait un premier cas de variant britannique ici à Bagneux, j'ai eu peur un instant que ça vienne de moi », lance Martine. Comme elle, ils sont plusieurs centaines à s'être déplacés depuis samedi pour la campagne massive de dépistage au Covid-19, organisée pendant trois jours dans la salle des fêtes de cette commune du sud des Hauts-de-Seine. Seuls les cas positifs passeront l'étape du séquençage du virus, pour éventuellement détecter le variant anglais. Une enquête épidémiologique qui devrait donner ses résultats en milieu de semaine. Réputé plus contagieux que la version originale du virus, notamment chez les plus jeunes, le variant anglais inquiète, surtout les parents dont les enfants sont scolarisés dans les établissements où travaille la femme infectée par ce variant. « Quand j'ai appris la nouvelle, j'ai eu peur pour mes enfants. On s'est fait tester samedi et on sait maintenant qu'on est tous négatifs », explique Farida. Dès vendredi, une première série de tests avait été menée auprès des personnels scolaires de la ville avec 167 tests réalisés. D'ici mardi soir, la Direction générale de la santé, qui pilote l'opération, espère pouvoir tester près de 2000 habitants de Bagneux. ventuellement détecter le variant anglais. Réputé plus contagieux que la version originale du virus, notamment chez les plus jeunes, le variant anglais inquiète, surtout les parents dont les enfants sont scolarisés dans les établissements où travaille la femme infectée par le variant britannique. Il s'agit d'une animatrice scolaire municipale, présente dans deux établissements de la commune avant Noël puis pendant les vacances scolaires. Dès vendredi, une première série de tests avait été menée auprès des personnels scolaires de la ville de 40.000 habitants, avec 167 tests réalisés.
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