Valérie Pécresse victime de harcèlement

par 6MEDIAS

L’affaire Denis Baupin a rouvert le débat sur le machisme en politique. Un fléau difficile à endiguer et qui n’a pas de frontière politique. C’est désormais au tour de Valérie Pécresse de briser le silence. La présidente Les Républicains de la région Ile-de-France révèle avoir été harcelée lorsqu’elle était à l’ENA dans les colonnes de Gala. Certains l’appelait "jeune et jolie", mais c’est allé bien plus loin : "Lors d’un stage j’ai été harcelée par mon chef. Puis, un poste m’a été refusé, car j’avais avoué, pendant l’entretien d’embauche, que j’étais enceinte de 3 mois ", a-t-elle raconté avant d’expliquer que ses adversaires de gauche la surnommait "la blonde". Un climat de sexisme qui rode aussi à un plus haut niveau, mais l’ancienne ministre ne charge pas les chefs de l’Etat qui lui ont permis d’avoir son aura et sa notoriété actuelles : "Chirac était un peu macho certes, mais pas misogyne. Il était surprotecteur au départ, un brin paternaliste. Mais, heureusement pour moi, ni Chirac, ni Sarkozy, n’ont peur des femmes qui ont de la personnalité" , a analysé celle qui avait déclaré : "rien de tel qu’une femme pour faire le ménage". Une sortie remarquée de la féministe qui se dit aujourd’hui considérée "comme un homme politique comme les autres".

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