Valérie Pécresse : "Pas de fatalité, ni au grand déclassement, ni au grand remplacement"

par LeHuffPost

Au début du mois de novembre, Valérie Pécresse disait “détester” l’expression “grand remplacement”, “parce qu’elle donne le sentiment que tout est foutu”. À la fin de ce même mois, alors qu’Éric Ciotti faisait sauter les digues sémantiques qui séparent la droite et l’extrême droite elle consentait à se l’approprier. Ce dimanche 13 février au Zénith de Paris, la candidate LR à la présidence de la République a confirmé ce virage, jusqu’à reprendre au mot près une formule utilisée par Éric Zemmour au meeting de Villepinte. “Il n’y a pas de fatalité, ni au grand déclassement, ni au grand remplacement”, a lancé la présidente de la région Île-de-France, soit le recyclage du discours et des obsessions du fondateur de Reconquête!, dont elle reprend le diagnostic d’une France ”à la croisée des chemins”.

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