Invitée de l'émission « BFM Politique » en partenariat avec Le Parisien-Aujourd'hui en France, la présidente LR de la région Île-de-France a livré ses propositions.
Dans l'opposition aussi, on attend avec impatience la sortie du grand débat. « Comme il est parti dans tous les sens, le gouvernement est sur pause, il promène le chien ! », tacle Valérie Pécresse, présidente LR de la région Ile-de-France, invitée, ce dimanche, de l'émission « BFM Politique » en partenariat avec Le Parisien-Aujourd'hui en France.
L'ancienne ministre de Sarkozy, rivale de Laurent Wauquiez au sein du parti, avance ses propres propositions, déplorant qu'on se soit « beaucoup trop éloigné de l'origine de la crise des Gilets jaunes ». Il faut, dit-elle, « baisser la TVA sur les transports, qui est aujourd'hui à 10 %, à 5,5 % ». Cette baisse, à laquelle la Commission européenne, selon elle, « ne pourrait pas dire non, car c'est un choix des Etats », aurait une « répercussion immédiate » sur le prix des transports.
Autre mesure proposée par la patronne de la première région de France, où un système de « court-voiturage » est déjà mis en œuvre - encouragé par les grèves SNCF, ironise-t-elle -, une incitation au covoiturage. « Pour convaincre les automobilistes d'ouvrir leur portière, il faut les aider financièrement puissamment. » Comment ? « L'idée, c'est de proposer 20 centimes par kilomètre et par passager qui représenteraient 2 euros pour un trajet de dix kilomètres », précise-t-elle.
« Un conducteur qui court-voiture pourra augmenter son pouvoir d'achat de 150 euros par mois (NDLR : plafond de l'aide), ça lui paiera tous ses pleins et ça permet de diminuer la pollution et les coûts pour tous les automobilistes de France ». À droite, les Gilets jaunes donnent des idées...
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