Val-de-Marne : 12 jeunes interpellés après une série de vols à main armée
par CNEWS
Les enquêteurs de la police judiciaire du Val-de-Marne ont arrêté hier dans un squat les suspects de plusieurs faits commis en moins de 10 jours. Des vols avec effraction, toujours en pleine nuit, par groupe de deux ou trois.Ils opéraient entre 3h et 6 heures du matin, en forçant la fenêtre ou la porte de pavillons des communes de Saint-Maur-des-Fossés et de Champigny-sur-Marne. Une fois entrés, les suspects séquestraient les habitants sous la menace d'une arme et pillaient la maison, emportant bijoux, ordinateurs, téléphones ou clefs de voiture.C'est ce qu'a vécu une famille de Champigny dans la nuit de dimanche à lundi. Alors que les enfants dormaient à l'étage, le père de famille est tombé nez à nez avec les malfaiteurs qui l'ont menacé avec une arme de poing et des armes blanches. Ils lui ont attaché les mains avec un câble de chargeur de téléphone, lui ont couvert les yeux et obligé sa femme à les suivre au distributeur bancaire pour se faire remettre de l'argent, 3 000 euros selon une source proche du dossier contactée par CNEWS. Pour ce couple, le supplice aura duré deux heures.Au total, les enquêteurs de la police judiciaire du Val-de-Marne soupçonnent la bande d'avoir commis six faits de ce genre, dont le dernier dans la nuit de mardi 22 à mercredi décembre. Cette fois, les malfaiteurs ont tapé à Saint-Maur-des-Fossés. Dans le pavillon visé, le fils d'un couple a surpris les malfaiteurs. Pensant que l'arme qu'ils pointaient sur lui était factice [ce que devra déterminer l'enquête], il hurle pour les mettre en fuite mais se fait frapper à coups de crosse. Les individus ont tout de même réussi à emporter des téléphones, un ordinateur, deux passeports, des clefs de voiture, des bijoux et 500 euros.Dans le squat de Champigny où les douze suspects ont été interpellés, les enquêteurs ont retrouvé certains des effets volés aux différentes victimes. Dix des individus se disent mineurs mais n'avaient pas de papiers pour attester de leur identité, identité que les enquêteurs vont devoir tenter d'établir par leurs investigations. La plupart des suspects se disent Algériens ou nés en Algérie, un affirme être Marocain et un dernier refuse de répondre à cette question. Dans cette bande, deux jeunes qui se disent âgés de 16 ans ont des antécédents de vol aggravé et de vol avec violences.La garde à vue pour vol à main armée en bande organisée peut durer quatre jours.
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