Vaccin : Noam Chomsky veut affamer les antivax ? | Désintox | ARTE
par Desintox
Retrouvez Désintox du lundi au jeudi, dans l'émission 28 minutes, à 20h sur Arte.Sur Facebook : https://www.facebook.com/28minutes/Sur YouTube : https://www.youtube.com/user/28minutesARTESur instagram : https://www.instagram.com/artedesintox/Sur Twitter : https://twitter.com/ArteDesintoxSur le site d'Arte : https://www.arte.tv/fr/videos/RC-014077/28-minutes/RC-016371/desintox/Priver les non-vaccinés de nourriture ? Cette proposition, attribuée au célèbre linguiste américain Noam Chomsky, a fait bondir de nombreux internautes. Elle a ainsi été largement relayée et critiquée sur Twitter, notamment par le blogueur Aldo Sterone ou le journaliste Didier Maïsto (qui a depuis supprimé son tweet).Cette idée a été initialement rapportée en France par le site Anguillesousroche.com. Selon ce dernier, l’intellectuel américain proposerait donc littéralement de priver de nourriture les personnes qui refusent le vaccin anti-Covid. Et ce, afin qu’elles « meurent de faim et se soumettent ». La dernière partie de la phrase figure d’ailleurs entre guillemets, sous-entendant qu’il s’agit des mots de Chomsky lui-même. Sauf que Noam Chomsky n’a jamais tenu de tels propos. Et il suffit d’écouter ce que dit réellement le linguiste pour s’en assurer. Lors d’une interview dans le cadre d’un podcast, il explique être opposé à l’obligation vaccinale, tout en estimant qu’il est de la responsabilité des personnes non vaccinées de s’isoler. Lors d’une autre interview, cette fois-ci pour la chaîne YouTube PrimoRadical, Chomsky est interrogé sur les aspects concrets de cet isolement : comment ces personnes peuvent-elles avoir accès à de la nourriture si elles ne doivent plus entrer en contact avec d’autres gens ? L’intellectuel, figure de la gauche américaine, estime alors qu’il s’agit de « leur problème ». Mais il ajoute que si elles deviennent vraiment indigentes, alors la collectivité doit intervenir, justement pour qu’elles ne meurent pas de faim et assurer ainsi leur survie. Une précision qui avait donc échappé à ses critiques.
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