Vaccin et effets secondaires | 07/01/2021 | Désintox | ARTE
par Desintox
Retrouvez Désintox du lundi au jeudi, dans l'émission 28 minutes, à 20h sur Arte.Sur Facebook : https://www.facebook.com/28minutes/Sur YouTube : https://www.youtube.com/user/28minutesARTESur instagram : https://www.instagram.com/artedesintox/Sur Twitter : https://twitter.com/ArteDesintoxSur le site d'Arte : https://www.arte.tv/fr/videos/RC-014077/28-minutes/RC-016371/desintox/apidement après que les Etats-Unis ont commencé leur campagne de vaccination contre la Covid-19, un chiffre a attiré l’attention des détracteurs du vaccin : plus de 2% des personnes l’ayant reçu ne peuvent plus travailler ou avoir une vie quotidienne normale !L’inquiétante rumeur, partie des Etats-Unis, est rapidement arrivée sur des sites français. Jusqu’à se retrouver dans une vidéo de François Asselineau vue plus de 100 000 fois. L’ancien candidat à la présidentielle assène que les effets secondaires « Ce ne sont pas des réactions allergiques qui durent une heure, ce ne sont pas des choses superficielles. »La source de tous les malentendus est un document des CDC (les centres américains de prévention des maladies) consacré aux chocs anaphylactiques suivant l’injection du vaccin de Pfizer-BioNTech. Un tableau y indique que sur les 110 000 Américains ayant reçu une injection entre le 14 et le 18 décembre, 3150 personnes ont subi un « événement impactant la santé », c’est-à-dire qu’elles ont été « incapables de réaliser des activités quotidiennes normales, incapables de travailler, ou ont eu besoin de soins d’un docteur ou d’un professionnel de santé »Contactés par Désintox, les CDC relativisent : il s’agit en fait « le plus souvent de réactions modérées et limitées, comme de la fièvre ou une douleur au bras qui empêche une personne de travailler pendant un jour ou deux, mais qui se résorbent d’elles-mêmes ».Des effets indésirables de ce type étaient attendus par tous les professionnels de santé, puisque les premiers résultats détaillés du vaccin de Pfizer BioNTech mentionnaient déjà, début décembre, que de nombreux patients avaient ressenti une douleur au bras, de la fatigue ou des maux de tête.
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