USA : bas les masques ! | 09/06/2021 | Désintox | ARTE
par Desintox
Retrouvez Désintox du lundi au jeudi, dans l'émission 28 minutes, à 20h sur Arte.Sur Facebook : https://www.facebook.com/28minutes/Sur YouTube : https://www.youtube.com/user/28minutesARTESur instagram : https://www.instagram.com/artedesintox/Sur Twitter : https://twitter.com/ArteDesintoxSur le site d'Arte : https://www.arte.tv/fr/videos/RC-014077/28-minutes/RC-016371/desintox/Le masque, qu'une grande partie de la population mondiale est obligée de porter depuis une année, serait-il inutile ? À en croire de nombreux internautes, c'est Anthony Fauci, porte-parole de la task force de lutte contre la Covid-19 aux Etats-Unis, qui le reconnaîtrait dans un échange privé révélé au grand public par une fuite massive de mails.Contrairement à ce qu’affirment ces publications, les mails dont on parle ici n'ont pas été piratés. C’est la presse qui les a recueillis auprès de l'administration, comme la loi américaine l'y autorise.Mais surtout, un examen attentif des mails montre qu'ils ne révèlent pas le scandale que certains internautes ont cru y voir. Dans un échange du 5 février 2020, Anthony Fauci répond effectivement à l’ancienne secrétaire à la Santé et aux Services sociaux sous l’administration Obama, en lui expliquant que les masques ne protègent guère les personnes non-infectées contre le virus. Mais ce message n'a rien d'un aveu secret. Il correspond tout simplement à la position qui était alors celle des autorités sanitaires de nombreux pays, dont les Etats-Unis au tout début de l'épidémie. À l’époque, on s’en souvient, les citoyens n'étaient guère encouragés à porter les masques. Ce n'est que dans les semaines et les mois suivants que les positions, y compris celles de Fauci, ont changé, à mesure que les connaissances sur la transmission du virus ont évolué. Le mail du porte-parole ne révèle donc aucune dissimulation ou double discours... Il rappelle simplement que la position des responsables sanitaires a évolué sur le port du masque par rapport à 2020. Ce qui n'a rien d'un scoop.
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