"Une forme de déclin politique"
par Europe1fr
S'il décide d'être candidat à un second mandat, François Hollande accepte donc de se confronter à ses concurrents de gauche, dans le cadre de la primaire qu'organisera le Parti socialiste. Mesure-t-on exactement la portée de cette décision ? Qu'un président élu au suffrage universel accepte de confier la poursuite de sa mission à un électorat partisan, c'est déjà une forme de déclin politique. Nous le constaterons quand le président de la sixième puissance mondiale devra répondre aux accusations de trahison de Gérard Filoche ou de Marie-Noëlle Lienemann, eux-mêmes candidats à cette primaire. Pour nous épargner cela, François Hollande devrait prendre la seule décision qu'il vaille : ne pas se représenter. Et c'est justement celle-là qu'il ne prendra pas.
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