Un prêtre niçois mis en examen pour des agressions sexuelles sur mineurs.

par Kangai News

Un prêtre niçois mis en examen pour des agressions sexuelles sur mineurs. Depuis les années 1980, ce curé s'occupait d'aumôneries de jeunes, notamment dans un très réputé collège catholique de Nice. Il a été écroué. Un prêtre niçois qui exerçait dans plusieurs écoles privées a été mis en examen et écroué dans le cadre d'une enquête sur des agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans, a indiqué le parquet de Nice samedi 24 novembre. Ce prêtre, qui faisait l'objet d'une information judiciaire depuis mai 2018, a été placé en détention provisoire jeudi soir. L'homme est soupçonné de faits d'agressions sexuelles aggravées - pour certains « très anciens » - d'une part du fait de l'âge de certaines victimes, d'autre part du fait de l'autorité qu'il exerçait sur elles. Depuis les années 1980 ce curé s'occupait entre autres d'aumôneries de jeunes, notamment dans un très réputé collège catholique de Nice, le collège Stanislas, avant d'être nommé curé à Antibes, puis de revenir à Nice, à la tête d'une des paroisses de la ville. D'autres victimes ? Le parquet de Nice a ajouté que les investigations se poursuivent pour « tenter de retrouver d'autres victimes » du prêtre. Dans un communiqué publié samedi soir, Mgr André Marceau, évêque de Nice, rappelle avoir « dès le 1er septembre 2017 », après les « allégations dont les autorités judiciaires étaient saisies », suspendu ce prêtre de tout ministère auprès de mineurs. Lors de l'ouverture de l'information judiciaire, l'évêché avait ensuite suspendu totalement le prêtre de ses fonctions de curé. Mgr Marceau a indiqué dans son communiqué qu'à la lumière des nouveaux éléments judiciaires, « les décisions canoniques prises précédemment sont évidemment maintenues ». L'Eglise se dit « meurtrie » L'enquête visant l'ecclésiastique avait été révélée par France 3 Côte d'Azur, qui avait interviewé l'une des victimes ayant porté plainte pour attouchements sexuels présumés, remontant à un camp de vacances dans les années 1990. « Notre Église demeure atteinte et meurtrie par la gravité de cette affaire. Au-delà de la dimension judiciaire, je renouvelle aux personnes blessées par ces faits ma profonde compassion », assure Mgr Marceau.

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