En Colombie, un nouvel accord de paix a été finalement trouvé mardi soir entre le gouvernement et la guérilla marxiste des Farc.
L’accord sera signé jeudi à Bogotá et doit mettre fin à plus de 50 ans de conflit armé qui a fait plus de 260 000 morts.
Une véritable course pour la paix pour le président colombien alors que la violence a repris ces dernières semaines.
Colombie: le nouvel accord de paix signé jeudi https://t.co/xSnzy0bdNe— Challenges (@Challenges) 23 novembre 2016
Juan Manuel Santos, président colombien : “Après avoir écouté toutes sortes de propositions et d’alternatives, et en accord avec les Farc, il est clair que la façon la plus adéquate et légitime est de soumettre ce nouvel accord au Congrès où toutes les visions et toutes les options politiques y sont représentées”.
Il n’y aura donc pas de nouveau référendum.
Mais l’opposition parlementaire est vent debout. L’ancien président colombien exige notamment que les rebelles accusés de crimes ne puissent pas se présenter à des élections locales ou nationales pendant qu’ils purgent leur peine.
“La chose la plus sérieuse est que le gouvernement n’accorde pas l’impunité aux trafiquants de de drogue”, a martelé Alvaro Uribe.
L’opposition de #Colombie ne veut pas du nouvel accord de paix. Explications d’une sénatrice #RTSvidéo #FARC https://t.co/ZnWWXxn8Ro— RTSinfo (@RTSinfo) 23 novembre 2016
Mais le gouvernement affirme avoir tenu compte de la plupart des remarques de l’opposition.
Le premier accord de paix avait été signé en septembre dernier après des mois de négociation avec les responsables des Farc. Mais l’accord avait été rejeté de justesse par les Colombiens à l’issue d’un référendum.
Depuis, le président Santos a reçu le prix Nobel de la paix pour relancer au plus vite un processus de paix encore très fragile.
Avec Agences
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