Un militaire français tué par un engin explosif au Mali, le groupe État islamique revendique l'attaque
par Kangai News
Un soldat français est mort samedi 2 novembre au Mali, tué après le passage de son véhicule blindé sur un engin explosif, annonce l'Élysée. Daech a revendiqué l'attaque. Le brigadier Ronan Pointeau, du 1er régiment de spahis de Valence, est décédé en opération au Mali, a indiqué samedi 2 novembre l'Élysée, dans un communiqué. Peu après, le groupe État islamique a revendiqué l'attaque qui a tué le militaire. « Les soldats du califat ont pris pour cible un convoi de véhicules des forces françaises (...) près d'Indelimane, dans la région de Ménaka, en déclenchant un engin explosif », a écrit l'EI dans un communiqué signé « Province Afrique de l'Ouest », publié sur ses chaînes Telegram. Le soldat, âgé de 24 ans a été tué lors d'une opération samedi matin dans la région de Menaka où l'armée malienne a elle aussi subi une attaque, revendiquée par l'État islamique, qui a fait 49 morts, ont annoncé les autorités françaises. Son véhicule « a été frappé par un engin explosif », alors qu'il faisait partie d'un détachement « engagé dans une escorte de convoi » à 20 km d'Indelimane, dans la région de Ménaka au Mali, près de la frontière avec le Niger, ont précisé le ministère de la Défense et l'état-major. « Sacrifice » Le Président de la République « salue le sacrifice de ce militaire français tué dans l'accomplissement de sa mission ». Emmanuel Macron adresse ses « condoléances attristées à sa famille et à ses proches, et les assure de la pleine solidarité de la Nation en ces douloureuses circonstances. Ses pensées vont également vers ses camarades engagés dans les opérations au Sahel, à qui il exprime son soutien et son entière confiance, ainsi que vers leurs frères d'armes des armées sahéliennes, qui paient un lourd tribut dans la lutte contre le terrorisme », ajoute le communiqué. « Dans un contexte sécuritaire dégradé, la mort du brigadier Ronan Pointeau nous montre que le combat contre les groupes terroristes qui sévissent au Sahel n'est pas terminé et notre détermination à le poursuivre est entière », a indiqué la ministre des Armées, Florence Parly.
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