Un enfant dans un état grave après avoir été projeté par le geyser d'une bouche à incendie à Saint-Denis

Après avoir été projeté de plusieurs mètres en l'air par le geyser d'une bouche à incendie ouverte à Saint-Denis, un enfant de 6 ans était dans un état grave jeudi soir. L'incident s'est produit peu avant 19 h dans un square de la commune populaire de Saint-Denis dans des circonstances à ce stade indéterminées. Lors d'un épisode de canicule en 2017, un millier d'ouvertures de bouches à incendie avaient été recensées à Paris et dans les trois départements. Un enfant de 6 ans, de nationalité syrienne, était dans un état grave jeudi 27 juin au soir après avoir été projeté en l'air par le geyser provoqué par l'ouverture d'une bouche à incendie à Saint-Denis, a-t-on appris de sources concordantes. Le pronostic vital du garçon, qui a été transporté à l'hôpital, est engagé, selon une source proche. L'enfant est « sous surveillance », a de son côté indiqué la mairie de Saint-Denis. Le garçon a été transporté à l'hôpital avec un pronostic vital engagé, selon une source proche. L'enfant, de nationalité syrienne, « s'est réveillé mais son pronostic vital est réservé », a indiqué dans la soirée une source policière. L'incident s'est produit peu avant 19 h dans un square de la commune populaire de Saint-Denis dans des circonstances à ce stade indéterminées, selon la source proche. Les pompiers alertent régulièrement contre le phénomène des fontaines urbaines, fréquent en période de canicule. Ces derniers jours, de nombreuses bouches à incendie ont été ouvertes en Ile-de-France. L'enfant a été « gravement blessé en tombant sur le sol, après avoir été projeté en l'air par le jet d'une bouche à incendie ouverte de manière intempestive », a indiqué le maire Laurent Russier sur sa page Facebook. « Cet accident illustre de manière bien trop dramatique les dangers liés aux ouvertures illicites des bouches à incendie », a-t-il ajouté. Lors d'un épisode de canicule en 2017, un millier d'ouvertures de bouches à incendie avaient été recensées à Paris et dans les trois départements de Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine et Val-de-Marne. Selon les pompiers, cette pratique est à l'origine de risques électriques en cas d'inondations de caves proches des bouches et s'avère d'autant plus dangereuse lors d'incendies car elle prive les pompiers d'eau.