Un collaborateur de l'Elysée jugé pour violence.
par Ça Zap - Zapping TV
Le parquet de Paris annonce avoir ouvert une enquête ce jeudi, après la mise en cause d'Alexandre Benalla, un collaborateur d'Emmanuel Macron mis en cause dans une agression survenue lors d'une manifestation à Paris le 1er mai dernier. Le parquet de Paris a annoncé jeudi l'ouverture d'une enquête préliminaire après la diffusion d'une vidéo sur laquelle on peut voir un collaborateur d'Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, frapper un manifestant le 1er mai à Paris. Cette enquête a été ouverte pour « violences par personne chargée d'une mission de service publique », « usurpation de fonctions », « usurpation de signes réservés à l'autorité publique », a-t-on précisé de source au parquet. Le journal Le Monde a identifié Alexandre Benalla, adjoint au chef de cabinet du président de la République, sur une vidéo de violences commises sur un manifestant, place de la Contrescarpe, dans le Ve arrondissement de Paris. Sur ces images, qui ont largement circulé sur les réseaux sociaux, Alexandre Benalla porte un casque des forces de l'ordre et est entouré de CRS, au côté desquels il participe à une intervention de maintien de l'ordre. Alexandre Benalla, avait été suspendu deux semaines, du 4 au 19 mai, puis muté à des fonctions administratives à l'Élysée. L'enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne. Des gestes « absolument inadaptés » Interpellée dans l'hémicycle par Eric Ciotti (LR) lors des débats sur la révision constitutionnelle, la ministre de la Justice Nicole Belloubet a affirmé que « les éléments qui ont été révélés par les films qui ont été diffusés témoignent effectivement de gestes absolument inadaptés ». « Évidemment, j'ai vu comme vous les faits qui sont advenus au courant du mois de mai. La personne qui a commis ces faits était sur cette manifestation sans autorisation, ce qui évidemment pose une difficulté », a répondu la ministre. « Les agressions, je ne sais pas si c'est le mot juste, mais en tout cas les éléments qui ont été révélés par les films qui ont été diffusés témoignent effectivement de gestes absolument inadaptés, d'autant que la personne en question avait usurpé ou en tout cas portait si j'ai bien vu une identification qui l'assimilait aux forces de police et tel n'était pas le cas », a-t-elle poursuivi. « Vous me demandez d'inciter le procureur à s'emparer de cette affaire. En tant que garde des Sceaux, vous le savez parfaitement, je n'ai absolument pas la possibilité de donner aucune instruction individuelle aux magistrats (...) mais bien entendu si cela paraît nécessaire, le procureur prendra de sa propre initiative les décisions qui s'imposent », a ajouté Mme Belloubet. Sanction Selon Bruno Roger-Petit, le porte-parole de l'Élysée, Alexandre Benalla a reçu « la sanction la plus grave jamais prononcée contre un chargé de mission travaillant à l'Élysée ». M. Benalla a été « mis à pied pendant quinze jours avec suspension de salaire. Il a été démis de ses fonctions en matière d'organisation de la sécurité des déplacements du président. Cette sanction vient punir un comportement inacceptable et lui a été notifiée comme un dernier avertissement avant licenciement » a-t-il souligné.
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