DOUMA (Cisjordanie) – 31 juillet 2015 – Un graffiti en hébreu, signifiant "vengeance", une maison dévastée par un incendie. L'attaque perpétrée vendredi à l'aube par des colons israéliens à Douma en Cisjordanie a eu de terribles conséquences. Un bébé palestinien est mort, brûlé vif, ses parents et son grand frère ont été gravement blessés. Ils ont été transportés en urgence dans un hôpital israélien.
Les auteurs de ce crime ont lancé des cocktails molotov contre deux habitations situées à l'entrée du village, avant de s'enfuir vers une colonie voisine. Un scénario d'attaque qui se répète comme le déplore Abdul Aalam Dawabsheh, un représentant municipal : "Ces crimes commis par des colons nous sont familiers. Ils se déroulent selon le même scenario. Ensuite, l'armée israélienne vient dans nos villages et promet des solutions, la paix et la sécurité, mais on ne voit rien venir. "
Sur place, un représentant des forces israéliennes annonce que les incendiaires seront poursuivis sans relâche.
Fait très rare, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié l'attaque d'acte de terrorisme.
Mais les Palestiniens, des plus modérés aux plus radicaux dénoncent l'impunité dont bénéficient les activistes de l'extrême-droite israélienne. Des manifestations sont attendues à travers tous les Territoires palestiniens ce vendredi.
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