Ukraine: pourquoi les sceptiques du Covid sont aussi sceptiques de la guerre
par LeHuffPost
“L’Ukraine est un pays ruiné. Il fallait un coup de balai, comme en Tchétchénie, et Poutine l’a fait.” C’est ainsi que Richard Boutry, figure de proue des opposants au pass sanitaire et des sceptiques du Covid, qualifie la guerre lancée par la Russie le 24 février.Il n’est pas le seul, parmi les influenceurs opposés pêle-mêle aux vaccins contre le Covid, aux bilans officiels ou aux restrictions sanitaires, à avoir une vision pro-Russe et anti-Ukraine dans ce conflit.Si ce mélange des genres peut sembler étonnant au premier abord, il est en réalité assez logique. C’est ce qu’explique au HuffPost dans la vidéo ci-dessus Anthony Mansuy, journaliste pour Society, auteur d’un ouvrage à paraître consacré aux mouvements complotistes et aux “covido-sceptiques” intitulé “Les Dissidents: une année dans la bulle conspirationniste”.“Pourquoi les covido-sceptiques soutiennent Poutine ou relativisent la guerre en Ukraine ? Après dix-huit mois d’immersion dans le mouvement je me dis qu’on aurait pu le voir venir”, estime-t-il.L’explication n’est ni simpliste, ni unique. Le “mouvement” complotiste est multiple, difficile à cerner. Ce qui le nourrit mélange intérêts géopolitiques, économiques et idéologiques. Derrière cette multiplicité, derrière les divergences, émerge selon le journaliste un point commun: “pour amener le nouveau monde, il faut en finir avec le concept d’Occident, la démocratie libérale, quoi qu’il en coûte. Et Poutine est le seul rempart.”
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