Occidentaux et Russes se sont mutuellement accusés samedi 1er février, lors de la conférence annuelle de Munich sur la sécurité, de chercher à forcer la main à l'Ukraine pour qu'elle s'allie à l'Europe ou à la Russie.
L'opposition ukrainienne a, elle, cherché à mettre en garde les Occidentaux contre une intervention "très probable de l'armée" contre les manifestants à Kiev. Vitali Klitschko, leader charismatique de l'opposition ukrainienne, a participé à brève manifestation, en marge de cette conférence munichoise, pour soutenir les protestataires ukrainiens.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov a contesté les critiques à l'égard du régime ukrainien, estimant que les Européens devrait surtout condamner la "violence" des manifestants.
Les opposants ukrainiens manifestent depuis novembre contre la décision du président Ianoukovitch de renoncer à signer un accord de partenariat avec l'Union européenne et de privilégier un rapprochement avec Moscou. Le chef de l'Etat a accepté cette semaine la démission du gouvernement de Mikola Azarov et exonéré de poursuites les manifestants pacifiques.
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