Ukraine : la légende du sniper canadien | Désintox | ARTE
par Desintox
Retrouvez Désintox du lundi au jeudi, dans l'émission 28 minutes, à 20h sur Arte.Sur Facebook : https://www.facebook.com/28minutes/Sur YouTube : https://www.youtube.com/user/28minutesARTESur instagram : https://www.instagram.com/artedesintox/Sur Twitter : https://twitter.com/ArteDesintoxSur le site d'Arte : https://www.arte.tv/fr/videos/RC-014077/28-minutes/RC-016371/desintox/Pour faire face à l’invasion russe, l’armée ukrainienne compte sur des volontaires étrangers. On a beaucoup parlé du surnommé Wali, un tireur d’élite canadien venu en renfort. Présenté comme « le sniper le plus célèbre au monde », il a combattu en Afghanistan, en Syrie et en Irak. Plusieurs médias n'hésitant pas à gonfler son CV, on le dit capable d’abattre un ennemi à plus de 3 kilomètres de distance, et de tuer jusqu’à 40 hommes par jour. Fortement relayée sur les réseaux sociaux, l’annonce de l’arrivée de ce soldat légendaire dès le 1er mars a rapidement été suivie de plusieurs publications annonçant qu'il avait été « tué par un sniper des Forces Spéciales Russes, après 20 minutes seulement d'action sur le terrain à Marioupol en Ukraine ». En cherchant l’origine de ces publications, largement reprises sur les canaux pro-russes, on trouve des textes publiés sur des sites chinois dès le 12 et 13 mars, qui ont ensuite été traduits. Un avis de décès démenti dès le lendemain sur le compte Facebook de Wali, où il a pour habitude de raconter son quotidien à plus de 37 000 abonnés. « Ne vous en faites pas pour ma sécurité. Je suis déjà loin de la base qui a été bombardée hier. J’y suis déjà passé mais brièvement ». La Brigade normande, une unité canadienne, qui rassemble des volontaires venus combattre en Ukraine a également démenti la rumeur, en précisant qu’il n’était pas déployé à Marioupol et qu’il était toujours vivant le 15 mars, trois jours après sa mort annoncée. Sur Facebook, Wali a également précisé qu’il n’était pas le « tireur légendaire » annoncé, affirmant simplement qu’il était « un bon soldat ». Mais la communication de guerre n'a que faire de la vérité, et encore moins de la nuance.
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25 novembre 2024 - leparisien